Francesco Domenico Guerrazzi est désormais un homme adulte et déjà bien connu connus par les autorités, mais sa bravade apparente ne le soutrait pas aux reproches de sa fidèle gouvernante Betta, qui conteste sa tendance incorrigible à se fourrer dans le pétrin, malgré les responsabilités de père adoptif récemment acquises.
Betta surprend son patron occupé à écrire une mystérieuse lettre tard dans la nuit et, méfiante par nature, l’oblige à la lire à voix haute, en affirmant qu’elle empêchera toute déclaration politique compromettante de sortir de la maison, étant donné les nombreux problèmes déjà causés par le tempérament fougueux de l’écrivain.
Guerrazzi accepte à contrecœur et lit l’épître, adressée à un ami dont il ne précise pas l’identité. La lettre retrace les grandes étapes de sa formation: à partir de sa rencontre avec Lord Byron jusqu’à l’expulsion de l’université, de la fondation de son journal à l’exil et, enfin, il nous révèle le destinataire de la missive, c’est-à-dire, Giuseppe Mazzini.
Guerrazzi accompagne le récit de ses aventures en mettant l’accent sur la passion qui l’a toujours accompagné dans ses combats, mais il conclut en expliquant la raison de son retrait de la scène politique, désormais en plein ferment: la mort de son frère et la décision de prendre soin de ses neveux, responsabilité qui l’oblige à une prudence absolue.
Betta est touchée par les confessions de son patron et elle insiste pour remettre personnellement la lettre au coursier, mais profitant de sa distraction, Domenico réussit à faire livrer aussi au destinataire un colis sur lequel il a écrit un post-scriptum.
Mazzini reçoit le cadeau de son ami: un cadeau qui dément toute sa prudence vantée…
- Année de Publication: 2011
- Dessins: Matteo Berton
- Maison d'Edition: Lucca Comics & Games; Regione Toscana